Le moral des Belges au temps du coronavirus : Si le confinement a été une longue parenthèse inattendue, la suite ressemble à un immense point d’interrogation

Interrogés entre le 5 mai et le 12 mai, 43% des Belges francophones disent ne ressentir de l’anxiété que rarement ou jamais et ¼ souvent ou très souvent. Pour ceux qui ont continué à travailler, ils sont globalement moins stressés, plus satisfaits de leurs horaires et ont plus de temps pour tout ce qu’ils ont à faire. Autre chiffre en amélioration, le sentiment de solitude, absent ou rare pour plus de la moitié des sondés.. Pour une grande partie de la population, le confinement s’est révélé être une parenthèse tout à fait inattendue mais parfois bienvenue en termes de qualité de vie et de solidarité. A noter aussi, 58% jugent leur alimentation équilibrée (en progression de 12 points sur 9 mois). Pour l’addition comme pour 82% des gens, il faudra que le gouvernement rende des comptes ! Et pour demain, les craintes sont profondes et nombreuses ; les deux premières concernent l’économie du pays et la santé mentale des gens.

Retour sur notre édition spéciale CORONAVIRUS du Baromètre Confiance et Bien-être

Depuis 2015, Solidaris prend tous les ans  le pouls de la société belge francophone afin de mesurer son état de confiance et de bien-être. Face à la situation inédite que l’on connaît, il semblait essentiel pour la mutualité de repartir à la rencontre des populations wallonne et bruxelloise pour savoir comment elles avaient vécu les deux premiers mois de la crise, en mode confinement. Quel est leur niveau de stress ? Se sont-elles senties isolées ? Quelles sont les institutions ou organisations qui ont leur confiance ? Que ressentent-elles pour l’avenir ?

FOCUS sur d’autres chiffres-clés :

  • 33%des personnes qui ont continué à travailler disent avoir trop peu de temps pour ce qu’elles ont à faire contre 45 à 50% lors des précédentes mesures
  • Des sentiments forts et contrastés cohabitent en cette période de crise. D’abord de l’espoir pour près de 60% des gens. Mais aussi de la lassitude (52%), de la peur et de la colère (45%), de l’épuisement (41%) et même du désespoir pour 27%.
  • Concernant la vie après le déconfinement, 73%des personnes interrogées craignent qu’il y ait des vagues successives à cette pandémie et qu’on ne s’en sorte pas avant longtemps .
  • 43%des sondés ne ressentent de l’anxiété que rarement ou jamais, ¼ souvent ou très souvent (soit 7 points de moins qu’en septembre 2019 !).
  • 48%sont particulièrement angoissées à l’idée qu’elles ne retrouveront pas leur ancienne façon de vivre. Ce n’est toutefois pas un problème pour 36% des sondés.
  • 92%des gens pensent que les travailleurs de première ligne agissent vraiment pour améliorer leur qualité de vie. La famille arrive juste derrière avec  86%.
  • A contrario, seulement 13%estiment que les partis politiques ou encore 16% que les gouvernants politiques contribuent à l’amélioration de la qualité de vie
  • 83%des répondants s’accordent sur le fait qu’il faut revaloriser le salaire des personnes qui ont fait tourner la société durant le confinement (infirmier(ère)s, éboueur(euse)s, caissier(ère)s, etc.) plutôt que d’envisager l’octroi d’une simple prime.
  • Seuls 24%des gens pensent que les dirigeants politiques Belges ont vraiment bien géré la crise.
  • 53% expriment se sentir rarement ou jamais seuls, un chiffre aussi en amélioration

Retrouvez nos recommandations et données chiffrées complètes ci-dessous :

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