Comment vont les 18-30 ans ? Entre individualités, espoir et résignation !

Cinq ans après avoir interrogé les jeunes adultes (18-30 ans) sur leurs conditions de vie, Solidaris est reparti à leur rencontre. En partenariat avec les journaux du groupe SudPresse, la Mutualité s’est donc replongée dans la vie des 18-30 ans Bruxellois et Wallons, avec un constat principal : ils sont plus optimistes qu’il y a cinq ans quant à leur avenir personnel, tout en intégrant totalement que leur vie sera plus compliquée que celle des générations passées.

Quelques résultats : 

  • En 2019, 37,6% des 18-30 ans pensent que leurs conditions de vie à 40 ans seront pires que celles de leurs parents au même âge (ils étaient 27,8% à le penser en 2014). Mais dans le même temps, au niveau de la perception qu’ils ont de l’évolution de la société, nous observons un recul important dans le pourcentage de jeunes qui ne sont pas très optimistes (passant de 53,2% en 2014 à 39,4% en 2019) principalement au profit d’une forme de statut quo… Le signe qu’ils savent que ce sera plus compliqué à l’avenir mais qu’ils ne renoncent pas totalement ? Les femmes (44%) demeurent moins optimistes que les hommes.
  • Notre enquête confirme aussi sans surprise l’énorme augmentation de la conscience des problèmes environnementaux. En 2014, ils étaient 44,8% à déclarer que l’environnement les préoccupait vraiment beaucoup, ils sont 62,1% aujourd’hui (+17,3pts). Sur cette question, l’écart s’accroit de plus en plus entre les femmes (68%) et les hommes (56%).
  • En plus de cette prise de conscience écologique massive des jeunes, ceux-ci veulent aussi s’engager et agir dans ce domaine. A nouveau, ce sont plus les femmes (avec 57%) que les hommes (49%) qui disent vouloir devenir acteur dans la lutte contre le changement climatique. Ce n’est pas sans lien avec les visages des jeunes à la tête de #YouthForClimate notamment (Adélaïde Charlier, Anuna De Wever, …).
  • Dans ce contexte sociétal, comment « cotent-ils » leur vie ? Parmi les 18-30 ans interrogés, ils sont 17,6% à avoir une très mauvaise image de leur vie actuelle sur l’échelle internationale de cantril. Un sentiment en nette diminution (-6,8 points) par rapport à 2014, en lien avec ce sentiment de non-renonciation malgré des lendemains a priori jugés pires.

Dans ce contexte, Latitude Jeunes, l’association jeunesse du Réseau Solidaris, appelle à :

  • Un enseignement financièrement accessible à toutes et tous
  • Une politique de l’emploi juste et équitable
  • Un accès facilité à un logement de qualité

 

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